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Je suis mon propre patron

L’entrepreneur type, reste un homme de plus de 40 ans. Pourtant, de plus en plus de jeunes y prennent goût et se lancent dans l’aventurestartup

 La bulle euphorique autour des start-up, ces entreprises poussant comme des champignons sur le terreau des nouvelles technologies et permettant à leurs créateurs de faire fortune en peu de temps, a éclaté. Il n’en reste pas moins que la rage d’entreprendre continue d’animer les français.

Ils sont des milliers à se lancer chaque année dans l’aventure. Car c’est bien d’une aventure qu’il s’agit. Si les conditions-cadres s’améliorent, si l’on trouve de plus en plus d’organisations prêtes à dispenser d’utiles conseils, le lancement de sa propre entreprise reste une démarche périlleuse et le chemin semé d’embûches.

Cette croissance n’a pas été sans poser des problèmes d’organisation. Cette poussée de fièvre s’explique par plusieurs raisons: la crise économique a conduit certaines personnes à tenter l’aventure de l’indépendance. A quoi il faut ajouter un phénomène de mode qui a tourné en surchauffe. C’était la période du lancement des dot.com (point.com) ou des sommes faramineuses ont été dépensées.

Les banques se retirent

Dans les établissement concernés, on rétorque que l’accompagnement de jeunes entreprises est un métier en soi, différent de celui du banquier. Et, au passage, on laisse entendre que ces expériences ont amené beaucoup d’ennuis et fait perdre de l’argent. Seul un projet sur dix admis réussit. La banque ne supprime d’ailleurs pas le programme «Startup». On lui fait tout simplement le moins de publicité possible…

Cela dit, obtenir un prêt ne suffit pas encore à garantir le succès d’une entreprise. Pour y arriver, il faut non seulement avoir une bonne idée de départ, mais il convient d’être doté d’une dose de ténacité largement supérieure à la moyenne.  On passe par tous les états d’âme, de l’euphorie au désespoir. Sans compter qu’outre les soucis financiers, un jeune entrepreneur est en général condamné à tirer un trait provisoire sur toute une partie de sa vie privée.