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La reprise d’entreprise : comment ça marche ?

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A la fois complexe et engageant au niveau financier, le projet de reprise d’une entreprise est aussi une alternative très intéressante à la création d’entreprise. Les opportunités sont aujourd’hui nombreuses, à condition de bien connaître les étapes incontournables de ce type d’opération. Comment fonctionne la reprise d’entreprise ? Décryptage !

Trouver l’entreprise à reprendre

Vous nourrissez le projet de reprendre une entreprise mais quel est son profil type dans votre esprit ? Il est important de définir certains critères afin d’affiner le projet :

  • Secteur d’activité,
  • Zone géographique d’implantation,
  • Taille : CA, salariés,
  • Type d’entreprise : familiale, de notoriété, start-up, en reconversion, en difficulté, entreprise d’innovation à Lyon, Paris ou ailleurs…

C’est là que vous pourrez débuter la recherche d’entreprises à racheter. Les chefs d’entreprise qui souhaitent céder leur affaire sont souvent discrets dans la démarche, d’où l’accès difficile aux opportunités de reprise. Vous pouvez en outre être devancé par les salariés de l’entreprise ou les entreprises partenaires. D’où l’importance d’être à l’affût et réactif.

Analyser l’opportunité de reprise d’entreprise

Une fois l’opportunité d’entreprise trouvée, il est important de l’analyser afin d’entamer d’éventuelles négociations.

A ce stade, il est recommandé de rassembler un maximum d’informations sur l’entreprise ainsi que son dirigeant :

  • Activités de l’entreprise,
  • Perspectives d’avenir,
  • Points forts et points faibles,
  • Clientèle, contractualisation des relations commerciales,
  • Niveau d’activité (croissance, stabilité, déclin),
  • Constitution du CA de l’entreprise,
  • Outils de production,
  • Personnel de l’entreprise, postes stratégiques,
  • Organigramme,
  • Raisons de la cession d’entreprise,
  • Période de cession souhaitée,
  • Transition envisageable ou non,
  • Rôle du dirigeant, importance du dirigeant vis-à-vis des partenaires et relations commerciales.

Après les premiers échanges, le prix demandé pour la cession sera abordé. Vient alors l’évaluation de l’entreprise. Elle permet au repreneur d’obtenir une valorisation ciblée de l’entreprise pour négocier aux mieux les termes de l’opération.

Dans ce cadre, un audit d’acquisition doit être réalisé par un cabinet d’audit mandaté par l’acquéreur. Il permet de comparer les infos obtenues lors de l’échange avec celles de l’audit, de mettre en lumière les risques de l’opération de reprise, d’affiner les données comptables et financières de l’entreprise et, si besoin, d’auditer des processus opérationnels spécifiques (circuits de distribution, chaîne de distribution…).

Le plan de reprise et la concrétisation du projet

Suite au diagnostic, le plan de reprise de l’entreprise intervient avec :

  • Le montage juridique de l’opération ;
  • Le plan opérationnel et la stratégie ;
  • Le montage financier ;
  • Le prévisionnel de reprise.

Les négociations ont ensuite lieu avant et pendant le plan de reprise. Dans cette phase, il est important de ne pas se précipiter et de s’entourer de professionnels comme un expert-comptable ou un avocat par exemple avant de se prononcer.

Tout comme il existe des structures de conseil juridique pour la création d’entreprise, vous pouvez opter pour du conseil juridique en reprise d’entreprise.

A l’issue de ces négociations, un protocole d’accord est rédigé : cet acte juridique matérialise l’accord entre le cédant et l’acquéreur, précisant les termes importants de l’opération de reprise.

Suite au protocole s’enchaînent les démarches de cession que sont :

  • La signature de la vente,
  • La réalisation des formalités,
  • Le déblocage des fonds,
  • L’entrée en fonction…

Le plus souvent, une phase de transition est mise en place. L’objectif étant d’opérer le changement en douceur pour permettre au chef d’entreprise repreneur de prendre ses marques, à la tête de sa nouvelle entreprise.